21 research outputs found

    Door to door: Future of the vehicle future of the city

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    International audienceLes véhicules écologiques et la communication numérique embarquée, à l’ère des flux intelligents et de l’Internet des objets, transforment l’architecture et la ville contemporaines. Door to door, Futur du véhicule, futur urbain, repense les situations urbaines, théorise et imagine les modèles futurs de développement, les nouveaux programmes architecturaux qui en découlent. Il propose et présente les « espaces de l’accès », l’extension-multiplication de l’accessibilité « porte-à-porte » sur six métropoles européennes, et la fonction réparatrice de ces nouveaux outils de « l’auto-mobilité » communicante, résolvant par leur usage les dysfonctionnements urbains.Le parking devient un programme d’avenir pour l’architecture, tandis que le Véhicule Ecologique Communicant (VEC), un outil bientôt automate, ni bruyant, ni sale, côtoie humains, nature et animaux dans les bâtiments – le partage des présences et des activités dans un « grand espace commun ». Le VEC est l’exemple le plus puissant de l’interaction entre la pratique des territoires urbanisés et les TIC. Il est le marqueur le plus incisif du retour du modèle des flux pour penser l’urbain, sous une forme cohérente avec la demande ou les injonctions de la société des échanges et du partage qui s’est mise en marche : la mobilité-accessibilité est redevenue le programme premier, la structure du futur. Que devient l’urbain lorsque l’accès en est le trait le plus dominant ? Les « pôles d’accessibilité et d’échange » sont des dispositifs de transformation de la vie urbaine, qu’ils reconfigurent pour plus de confort et d’efficacité.L’arrivée des nouveaux véhicules accélère ainsi l’interférence entre l’urbanisme des usages et des services et l’urbanisme spatial. A ce niveau, les véhicules sont équivalents à des bâtiments

    L'architecture transforme le grand espace commun

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    International audience« Les titres du journal Libération deviennent vite des projets d’architecture. Cette nouvelle situation n’est plus disciplinaire, elle capte toute ce qui vient d’ailleurs […] : la réponse de l’architecture aux sollicitations des tendances est immédiate ». Une capacité accélérée d’importer la nébuleuse imaginaire de l’instant, voici l’efficacité de l’architecture. C’est à l’architecture de rendre possibles toutes les histoires que les humains se racontent, tous les désirs et les tentations. Les dispositifs architecturaux travaillent les représentations et les comportements, et réalisent ainsi la performance de l’architecture dans sa capacité à nous transformer.Architecte et théoricien, Alain Guiheux explore le déploiement de cette extension de l’univers ouvert de l’architecture au sein de l’ensemble des objets fabriqués et communicants. Au travers d’un parcours en six chapitres dans le mouvement des histoires, des évènements et des images, l’auteur nous conduit à en repenser quelques thèmes majeurs – l’urbanisme comme récit, le projet réflexif, le point de vue de l’expérience et de l’émotion, le patrimoine de l’instant, les scènes architecturale et cinématographique, la transluscence comme valeur. Et pourtant, il serait erroné d’en conclure à la dissolution de l’architecture : car c’est au final à l’architecture de conditionner la production même d’imaginaires et, plus radicalement, de transformer nos paradigmes. C’est en suivant les traces d’une quête qui, siècle après siècle, nous conduit au Grand Espace Commun, vers un dépassement émancipateur de toutes les différenciations binaires, qu’Alain Guiheux signe un livre engagé et confiant

    Action Architecture

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    International audienceConditionnée longtemps par la fabrication d'objets pour eux même selon une visée séculaire, donc faite pour durer et donner du sens ou du moins incarner des valeurs collectives, l'architecture contemporaine énonce les transformations en cours.En cela, elle est action, spectacle, enjeu de marketing tout autant que mégapolitaine, spectrale ou hyper. A lui seul, le musée Guggenheim de Bilbao incarne ce processus de transformations où l'architecture devient événement au même titre que Disneyland, une stratégie de l'action et du spectaculaire dont, dès les années 1960, Guy Debord soupçonnait l'avènement. Surenchère économique, performativité, flux, hypermédias noient la notion d'oeuvre dans l'instant qui dilue toute production et accepte tous les simulacres.Auparavant lieu d'anticipation, le projet d'architecture devient le lieu de récits, de fictions que hante la technologie. Au site donné et contextuel, succèdent l'hyper- territoire et l'hyper-ville que décrivent André Corboz et Rem Koolhaas. Une technologie triomphante s'impose dans les outils mobilisés pour concevoir les édifices et les construire : aucunes des formes courbes, gauches, plissées actuelles ne seraient possibles sans d'importantes innovations permettant de les dessiner puis de les fabriquer.Cette interaction homme machine semble ouvrir un champ inépuisable, en perpétuelle recomposition, évoluant au gré du développement du numérique et produisant une architecture ayant pour objet, bien plus que des bâtiments, la transformation du sujet contemporain.Conditioned for a long time by the manufacture of objects for themselves according to a secular aim, so made to last and give meaning or at least embody collective values, contemporary architecture states the transformations in progress.In this, it is action, show, marketing challenge as much as megapolitan, spectral or hyper. The Guggenheim Museum in Bilbao alone embodies this process of transformation, in which architecture becomes an event in the same way as Disneyland, a strategy of action and spectacularness, which, from the 1960s, Guy Debord suspected of the advent. Economic outbidding, performativity, flow, hypermedia drown the concept of work in the moment that dilutes all production and accepts all simulacra.Previously place of anticipation, the architectural project becomes the place of stories, fictions that haunts technology. At the given and contextual site, follow the hyper-territory and hyper-city that André Corboz and Rem Koolhaas describe. A triumphant technology is needed in the tools used to design buildings and build them: none of the curved forms, left, pleated current would be possible without significant innovations to draw them and then to manufacture.This human-machine interaction seems to open an inexhaustible field, in perpetual recomposition, evolving at the whim of the development of the digital and producing an architecture whose purpose is, much more than buildings, the transformation of the contemporary subject

    Architecture Dispositif

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    International audienceDe la critique théorique à l’analyse des tendances, de la théorie des objets à la scénographie ou à l’aménagement du territoire, l’architecture est toujours un projet. Elle interroge par le projet, invente formes et concepts ; participe davantage à la transformation des sujets, des manières d’être et de percevoir qu’elle ne construit des bâtiments. L’objet qu’elle partage avec tous les producteurs de sens ou de forme est « l’invention de nous-mêmes ». Le « dispositif architecture » décrit la transmutation des habitudes de faire, la disparition de notions obsolètes et la formation d’une nouvelle réalité. Cet assemblage constitue une stratégie de projet et un label, Architecture Action. Cette activité est la création de concepts, dans une signification qui rend compte aussi bien du travail de l’agence de communication que du travail de la philosophie et de la construction de nos manières de vivre. Les textes sont ainsi rassemblés, sans distinction entre les documents critiques et ceux plus directement entrelacés à des démarches de projet. Le concept en architecture est un halo de significations et une vraisemblance comme outil de production

    L'architecture transforme le grand espace commun

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    International audience« Les titres du journal Libération deviennent vite des projets d’architecture. Cette nouvelle situation n’est plus disciplinaire, elle capte toute ce qui vient d’ailleurs […] : la réponse de l’architecture aux sollicitations des tendances est immédiate ». Une capacité accélérée d’importer la nébuleuse imaginaire de l’instant, voici l’efficacité de l’architecture. C’est à l’architecture de rendre possibles toutes les histoires que les humains se racontent, tous les désirs et les tentations. Les dispositifs architecturaux travaillent les représentations et les comportements, et réalisent ainsi la performance de l’architecture dans sa capacité à nous transformer.Architecte et théoricien, Alain Guiheux explore le déploiement de cette extension de l’univers ouvert de l’architecture au sein de l’ensemble des objets fabriqués et communicants. Au travers d’un parcours en six chapitres dans le mouvement des histoires, des évènements et des images, l’auteur nous conduit à en repenser quelques thèmes majeurs – l’urbanisme comme récit, le projet réflexif, le point de vue de l’expérience et de l’émotion, le patrimoine de l’instant, les scènes architecturale et cinématographique, la transluscence comme valeur. Et pourtant, il serait erroné d’en conclure à la dissolution de l’architecture : car c’est au final à l’architecture de conditionner la production même d’imaginaires et, plus radicalement, de transformer nos paradigmes. C’est en suivant les traces d’une quête qui, siècle après siècle, nous conduit au Grand Espace Commun, vers un dépassement émancipateur de toutes les différenciations binaires, qu’Alain Guiheux signe un livre engagé et confiant

    Action Architecture

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    International audienceConditionnée longtemps par la fabrication d'objets pour eux même selon une visée séculaire, donc faite pour durer et donner du sens ou du moins incarner des valeurs collectives, l'architecture contemporaine énonce les transformations en cours.En cela, elle est action, spectacle, enjeu de marketing tout autant que mégapolitaine, spectrale ou hyper. A lui seul, le musée Guggenheim de Bilbao incarne ce processus de transformations où l'architecture devient événement au même titre que Disneyland, une stratégie de l'action et du spectaculaire dont, dès les années 1960, Guy Debord soupçonnait l'avènement. Surenchère économique, performativité, flux, hypermédias noient la notion d'oeuvre dans l'instant qui dilue toute production et accepte tous les simulacres.Auparavant lieu d'anticipation, le projet d'architecture devient le lieu de récits, de fictions que hante la technologie. Au site donné et contextuel, succèdent l'hyper- territoire et l'hyper-ville que décrivent André Corboz et Rem Koolhaas. Une technologie triomphante s'impose dans les outils mobilisés pour concevoir les édifices et les construire : aucunes des formes courbes, gauches, plissées actuelles ne seraient possibles sans d'importantes innovations permettant de les dessiner puis de les fabriquer.Cette interaction homme machine semble ouvrir un champ inépuisable, en perpétuelle recomposition, évoluant au gré du développement du numérique et produisant une architecture ayant pour objet, bien plus que des bâtiments, la transformation du sujet contemporain.Conditioned for a long time by the manufacture of objects for themselves according to a secular aim, so made to last and give meaning or at least embody collective values, contemporary architecture states the transformations in progress.In this, it is action, show, marketing challenge as much as megapolitan, spectral or hyper. The Guggenheim Museum in Bilbao alone embodies this process of transformation, in which architecture becomes an event in the same way as Disneyland, a strategy of action and spectacularness, which, from the 1960s, Guy Debord suspected of the advent. Economic outbidding, performativity, flow, hypermedia drown the concept of work in the moment that dilutes all production and accepts all simulacra.Previously place of anticipation, the architectural project becomes the place of stories, fictions that haunts technology. At the given and contextual site, follow the hyper-territory and hyper-city that André Corboz and Rem Koolhaas describe. A triumphant technology is needed in the tools used to design buildings and build them: none of the curved forms, left, pleated current would be possible without significant innovations to draw them and then to manufacture.This human-machine interaction seems to open an inexhaustible field, in perpetual recomposition, evolving at the whim of the development of the digital and producing an architecture whose purpose is, much more than buildings, the transformation of the contemporary subject

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    International audienceConditionnée longtemps par la fabrication d'objets pour eux même selon une visée séculaire, donc faite pour durer et donner du sens ou du moins incarner des valeurs collectives, l'architecture contemporaine énonce les transformations en cours.En cela, elle est action, spectacle, enjeu de marketing tout autant que mégapolitaine, spectrale ou hyper. A lui seul, le musée Guggenheim de Bilbao incarne ce processus de transformations où l'architecture devient événement au même titre que Disneyland, une stratégie de l'action et du spectaculaire dont, dès les années 1960, Guy Debord soupçonnait l'avènement. Surenchère économique, performativité, flux, hypermédias noient la notion d'oeuvre dans l'instant qui dilue toute production et accepte tous les simulacres.Auparavant lieu d'anticipation, le projet d'architecture devient le lieu de récits, de fictions que hante la technologie. Au site donné et contextuel, succèdent l'hyper- territoire et l'hyper-ville que décrivent André Corboz et Rem Koolhaas. Une technologie triomphante s'impose dans les outils mobilisés pour concevoir les édifices et les construire : aucunes des formes courbes, gauches, plissées actuelles ne seraient possibles sans d'importantes innovations permettant de les dessiner puis de les fabriquer.Cette interaction homme machine semble ouvrir un champ inépuisable, en perpétuelle recomposition, évoluant au gré du développement du numérique et produisant une architecture ayant pour objet, bien plus que des bâtiments, la transformation du sujet contemporain

    Si on peut dire en architecture. Les mots, les ordres dans la seconde moitié du XVIIe siècle

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    Étude qui s’interroge sur le concept du langage dans l'architecture

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    International audienceLes véhicules écologiques et la communication numérique embarquée, à l’ère des flux intelligents et de l’Internet des objets, transforment l’architecture et la ville contemporaines. Door to door, Futur du véhicule, futur urbain, repense les situations urbaines, théorise et imagine les modèles futurs de développement, les nouveaux programmes architecturaux qui en découlent. Il propose et présente les « espaces de l’accès », l’extension-multiplication de l’accessibilité « porte-à-porte » sur six métropoles européennes, et la fonction réparatrice de ces nouveaux outils de « l’auto-mobilité » communicante, résolvant par leur usage les dysfonctionnements urbains.Le parking devient un programme d’avenir pour l’architecture, tandis que le Véhicule Ecologique Communicant (VEC), un outil bientôt automate, ni bruyant, ni sale, côtoie humains, nature et animaux dans les bâtiments – le partage des présences et des activités dans un « grand espace commun ». Le VEC est l’exemple le plus puissant de l’interaction entre la pratique des territoires urbanisés et les TIC. Il est le marqueur le plus incisif du retour du modèle des flux pour penser l’urbain, sous une forme cohérente avec la demande ou les injonctions de la société des échanges et du partage qui s’est mise en marche : la mobilité-accessibilité est redevenue le programme premier, la structure du futur. Que devient l’urbain lorsque l’accès en est le trait le plus dominant ? Les « pôles d’accessibilité et d’échange » sont des dispositifs de transformation de la vie urbaine, qu’ils reconfigurent pour plus de confort et d’efficacité.L’arrivée des nouveaux véhicules accélère ainsi l’interférence entre l’urbanisme des usages et des services et l’urbanisme spatial. A ce niveau, les véhicules sont équivalents à des bâtiments

    Si on peut dire en architecture

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    Résultat d'un travail qui s’interroge sur le concept du langage dans l'architecture. Cette recherche porte sur le traité de l'art de parler comme théorie de l'architecture, la relation entre la porte de Perrault et le projet de L. Kroll, l'architecture parlante comme crise de l'architecture, le triangle monument-mémoire-écriture par rapport à l'Amérique
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